Le poisson constitue la ressource la plus anciennement exploitée (depuis 42 000 ans). Il était d’abord pêché d’abord près des côtes, puis au large, à mesure que sa raréfaction posait problème aux pêcheurs. Aujourd’hui, les chiffres montrent que l’ensemble des activités halieutiques correspond à 167 millions de tonnes par an. Dans le monde, le poisson est la principale source de protéines et de revenu pour plus de 800 millions de personnes. Cependant, l’augmentation de la pression de pêche au cours des 50 dernières années, associée à des pratiques non durables, a abouti à l’effondrement de plusieurs stocks de poissons. Mais près de 90 % des stocks de poissons dans le monde sont pêchés à pleine capacité ou surexploités, malgré tous les appels et engagements pour une pêche plus responsable et soutenable.
Les océans sont loin d’être homogènes, avec des secteurs d’abondance et des déserts biologiques. D’où l’intérêt de l’étude « Tracking the Global Footprint in Fisheries », menée à l’université de Santa Barbara, qui a mis au point la carte des zones de pêche la plus précise du monde en 2016, grâce aux satellites. De 2012 à 2016, les activités de plus de 70 000 navires (les trois quarts des navires de pêche industrielle d’une longueur supérieure à 36 mètres) ont été enregistrées. C’est l'océan Pacifique qui connaît le plus d’activité de pêche et ce sont les littoraux et les plateaux continentaux qui subissent la pression la plus forte par rapport aux plaines abyssales. Cette étude montre que les pêcheries ne tiennent pas compte des cycles naturels tels que les variations climatiques comme El Niño ou la migration des poissons : la pêche est un processus industriel où les navires opèrent davantage comme des usines flottantes qui doivent tourner 24 heures sur 24 pour être lucratives. En Chine, on peut observer une baisse importante de la pêche pendant le moratoire annuel sur la pêche et le Nouvel An chinois. Dans les pays occidentaux, l’activité de pêche diminue au cours du week-end et des pauses pour Noël, ce qui signifie que les captures de poissons et autres organismes marins sont davantage liées au marché qu’à une gestion durable de la ressource. Autre point noir : l’étude a clairement révélé le caractère invasif de la pêche humaine en haute mer, où les thons, les requins (voir https://apresdemainensemble.wixsite.com/accueil/post/les-dents-de-l-amer) et les marlins sont exposés à une exploitation intensive.
On observe toutefois aussi des points positifs : ces données délimitent clairement les zones à l’intérieur desquelles la pêche est gérée et montrent où les mesures de gestion contribuent à limiter l’effort de pêche. Certaines zones océaniques sont épargnées par la pêche et pourraient servir de « réservoirs tampons » le temps que les mers qui connaissent le plus de pression puissent se régénérer.
La plupart des pays pêchent dans leurs propres Zones Economiques Exclusives (ZEE), mais 85 % de la pêche mondiale en haute mer est monopolisée par seulement 5 pays : la Chine, qui surpasse largement tout le reste du monde (jusqu’à 10 000 navires de pêche chinois peuvent être présents sur une seule journée en mer, là où la France en mobilise maximum 500) ; l’Espagne ; Taiwan ; le Japon ; la Corée du Sud.
Il y a donc accaparement des ressources en poisson. En particulier au large de l’Afrique, ou encore, en Arctique.
A la pêche s’est ajoutée le poids d’une aquaculture aux formes diverses, allant du poisson aux coquillages et aux algues. Signe que la demande est forte, les parcs à poissons et bassins à crevettes creusés dans les marais ou les mangroves, avec un coût environnemental très élevé (vous ne regarderez plus jamais vos crevettes de la même façon !). Près de la moitié des produits de la mer que nous consommons est issue de l’aquaculture. Le secteur aquacole s’est très vite développé et la production continue de croître. Cependant, les impacts de l’aquaculture sur l’environnement sont loin d’être négligeables. L’intensification de l’aquaculture a eu des effets négatifs sur l’environnement. Elle participe à la pollution des eaux avec les rejets de déchets, de produits chimiques et de médicaments dans le milieu naturel. De plus, des maladies se propagent hors des bassins de culture et peuvent affecter les espèces sauvages. Par exemple, en salmoniculture, les poux peuvent contaminer les saumons sauvages. Ce parasite affaiblit le poisson, conduisant à long terme à une diminution des individus sauvages. Par ailleurs, les fermes aquacoles peuvent modifier le paysage et contribuer à la destruction des écosystèmes. Une partie de la mangrove, principalement en Asie du Sud-Est, a disparu pour la construction de fermes de crevettes. Les mangroves sont des écosystèmes riches qui fournissent des services écologiques aux communautés locales.
La plupart des poissons d’élevage sont carnivores et leur alimentation est devenue industrielle, à base de farines animales d’origine terrestre et de poisson. L’aquaculture ajoute donc une pression de pêche pour l’exploitation de ces poissons et ces crustacés de bas niveau trophique (comme la sardine et le sprat ou le krill), dit de fourrage qui ne sont destinés qu’à l’alimentation d’autres animaux. Lorsque les poissons sont “végétariens” les problèmes s’en trouvent déplacés sur terre, comme la déforestation en Amérique du Sud par les cultures de soja destinées à l’alimentation des animaux.
Tout cela pose la question des limites biologiques de l’exploitation.
L’empreinte écologique absolue de la pêche est la plus importante de toutes les formes de production alimentaire, alors que les captures d’animaux marins ne fournissent que 1,2 % de la production calorique mondiale pour la consommation alimentaire humaine. Autrement dit, la pêche est la production alimentaire la plus inefficace et non soutenable qui existepour subvenir aux besoins alimentaires des sociétés. La population des principales espèces halieutiques a diminué de 75 à 95 %, voire plus. La raréfaction de la ressource est liée à l’augmentation de la consommation et aux progrès techniques : les engins de pêche sont de plus en plus sophistiqués, les instruments de repérage des bancs de poissons sont d’une telle précision que le pêcheur peut estimer le volume des prises et planifier le lieu du débarquement au prix le plus intéressant. La question des techniques de pêche est centrale et très conflictuelle : bon nombre d’espèces sont pêchées et meurent alors qu’elles ne seront pas mangées (tortues, dauphins, requins - en théorie car bon nombre de poissonniers en proposent). Ces pratiques de pêche, de même que la pêche électrique, le ratissage des fonds marins, le finning etc. sont dénoncées par des ONG comme Greenpeace et Sea Shepherd.
Ces ONG sont connues pour leurs actions souvent très médiatisées sur des points précis de la protection des océans (le plus souvent la faune, mais aussi le plastique, le pétrole et la pêche) et par leur participation aux grandes conférences internationales. Elles constituent des groupes de pression structurés, et anciens. Greenpeace par exemple est né après la guerre du Vietnam (utilisation du napalm considérée comme un écocide). L’ONG possède des navires et les utilise pour des actions coup-de-poing, comme contre les baleiniers japonais ou en 2011 pour traquer les chalutiers de fond accusés de capturer les espèces de grand fond (campagne de l’Artic Sunrise). Greenpeace lutte aussi contre la pêche illégale. C’est l’action de cette ONG qui a permis d’encadrer la pêche du thon rouge, une espèce menacée. Son action est très importante aujourd’hui pour la protection de la haute mer et la mise en place de zones protégées, en particulier en Arctique.
D’autres ONG ont une forte influence : WWF (World Wildlife Fondation), Pew Environment Group (très actif dans le Pacifique pour la mise en place de vastes zones fortement protégées), Oceana, ou encore Ethic Ocean. Cette dernière est en étroite relation avec Bruxelles et les acteurs de la filière pêche, mais aussi les restaurateurs (le chef Olivier Roellinger par exemple, qui prône une démarche responsable face à la cuisine des produits de la mer - mais pas seulement : cf. sa prise de parole quand E. Macron visite une serre en Bretagne lors de la crise du Covid 19 en avril 2020 : à quel type d’agriculture le gouvernement montre-t-il alors son soutien ?), les lycées hôteliers. Le but affiché est celui d’une pêche durable, avec des distinctions par espèces en fonction des stocks.
Grosse différence avec Sea Shepherd, fondée en 1977 par le capitaine Paul Watson. Sea Shepherd est une ONG de défense des océans, où le travail suit trois axes majeurs :
- dépasser la seule protestation et intervenir de manière active et non violente dans les cas d’atteintes illégales à la vie marine et aux écosystèmes marins,
- exposer les abus et les pratiques non durables ou non éthiques d'atteinte à la vie marine et à l'intégrité des écosystèmes marins en alertant les médias et l'opinion publique,
- sensibiliser l’opinion publique au lien essentiel qui nous relie à l'océan à travers diverses interventions en festivals, écoles, organisation de conférences, expositions, publications, films, etc...
Il arrive que les Etats collaborent avec l’ONG, comme au Libéria, ou pendant un an, des patrouilles de Sea Shepherd ont permis, en 2017 - 2018, 12 arrestations. Il s’agissait la deuxième opération conjointe de l’association et du Libéria, campagne grâce à laquelle les incidents de pêche illégale ont connu une baisse spectaculaire dans des eaux côtières auparavant surexploitées par les navires étrangers. Le 11 février 2019, Sea Shepherd a reçu l’Ordre du service distingué (Distinguished Service Order) des mains du président libérien George Manneh Weah, lors de la célébration du 62ème anniversaire de la Journée des forces armées qui a eu lieu à Monrovia. Le DSO est la plus haute distinction militaire décernée par le ministère de la Défense nationale et les Forces armées du Libéria, en reconnaissance de services exceptionnels rendus à la République. Un article du Monde, daté du 31 mai 2020, montre que la Gambie protège aussi ses ressources halieutiques grâce à Sea Shepherd (https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/05/31/comment-l-ong-sea-shepherd-aide-la-gambie-a-lutter-contre-la-peche-illegale_6041328_3212.html) : c’est le 7e pays d’Afrique dans ce cas.
En août 2019, l’ONG a assisté impuissante au rabattage puis à la mise à mort de 98 dauphins globicéphales aux îles Féroé (le Grind). 641 dauphins ont été tués entre janvier et août. Les dauphins sont strictement protégés dans les eaux de l’Union Européenne et le Danemark est signataire des conventions de Bern et de Bonn qui protègent les mammifères marins. Pourtant, il autorise le Grind aux îles Féoré, placées sous son protectorat. Les habitants refusent d’abandonner une pratique qui a permis à leurs ancêtres de survivre mais qui n'est plus nécessaire à cette population qui jouit aujourd'hui d'un des niveaux de vie les plus élevés en Europe (la pratique du Grind a d’ailleurs repris de la vigueur dès qu’elle a été dénoncée, en particulier par Sea Shepherd, seule association à être intervenue activement sur place a régulièrement mobilisé ses navires au cours des trente dernières années). Le Danemark a décidé de mobiliser ses frégates militaires contre les navires de l’ONG et a commencé dès 2014 à procéder à l'arrestation des activistes, allant jusqu'à confisquer des bateaux d'intervention pour les offrir aux féringiens.
En France, les navires de l’ONG en mission dans le Golfe de Gascogne pour, dénoncer, chiffrer et filmer les captures de dauphins par les pêcheurs (2020) ont eux-mêmes été surveillés par la marine nationale, et les militants de l’association qui ont déplacé des dauphins morts sur les marchés (La Rochelle) ou jusqu’au Trocadéro … ont été placés en garde à vue pour transport d’espèces protégées. Les équipes de Sea Shepherd ont été caillassées et menacées en mer. Un magasin de La Rochelle qui récoltait de la nourriture pour le Sam Simon (l’un des bateaux de l’ONG) a dû stopper son opération du fait de la violence des opposants. Des milliers de dauphins meurent chaque année dans le golfe de Gascogne du fait des pratiques de pêche françaises.
La surpêche met donc en péril les moyens de subsistance des communautés qui en dépendent, comme au large du Sénégal et de la Mauritanie, avec l’effondrement des stocks de sardines. Le phénomène de surpêche inclut les techniques de pêche qui impactent considérablement la plupart des écosystèmes marins en détruisant les coraux et en capturant accidentellement des espèces vulnérables (requins ou tortues par exemple). La pêche illicite non-déclarée et non-réglementée (INN), ou pêche illégale, participe à la surpêche et rentre en concurrence déloyale avec les pêcheurs qui respectent les réglementations. Des problèmes sociaux sont associés à cette pratique telle que les cas d’esclavage sur certains navires.
D’où l’importance de la mise en place d’une pêche durable, défendue par de nombreuses ONG et l’ONU.
Qu’est-ce que la pêche durable ? Selon Greenpeace, Il faut laisser aux poissons le temps de se reproduire et aux écosystèmes marins celui de se régénérer. La pêche est une activité de cueillette incompatible avec une activité industrielle. La pêche durable permet de répondre à nos besoins du moment tout en préservant les océans pour les générations futures.
Pour cela, elle doit répondre aux critères suivants : ne pas cibler les espèces les plus menacées, ne pas se dérouler dans des zones fragiles, pouvoir être pratiquée sans limite dans le temps, prendre en compte tout l’environnement, respecter les avis scientifiques, utiliser des méthodes de pêche sélectives pour ne prendre que le poisson nécessaire, ne pas utiliser de méthodes destructrices comme le chalutage de fond, assurer une traçabilité complète depuis la zone de capture jusqu’au point de vente. Il faut également protéger les habitats et les espèces sensibles, notamment en créant des réserves marines, responsabiliser les supermarchés et les consommateurs, comprendre que l’aquaculture n’est pour l’instant pas durable.
WWF encourage les Etats pour une bonne gouvernance des océans et une gestion responsable des pêches. Un approvisionnement responsable est proposé aux entreprises avec les Fisheries Improvement project (projet d’amélioration des pêcheries) et les “Aquaculture Improvement project" (projet d’amélioration en aquaculture) ou encore le projet Medfish, qui vise à la promotion de la certification MSC (Marine Stewardship Council) au sein des pêcheries de Méditerranée. En 2017, la première semaine de la pêche durable a été lancée en France : WWF a publié son consoguide poisson. Les produits certifiés MSC et ASC (Aquaculture Stewardship Council) ont été mis en avant (mais un article dans le Monde en mars 2020 a montré que ce label n’était … pas durable du tout ! : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/06/derriere-le-label-msc-qui-garantit-des-pratiques-durables-peu-de-peche-artisanale_6038893_3244.html).
En France, le label « Pêche durable » est un premier écolabel public français qui doit garantit au consommateur toutes les exigences de la pêche durable. Porté par FranceAgriMer (établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, établissement public du ministère de l’Environnement qui favorise la concertation entre l’Etat et les filières de l'agriculture, de la forêt et de la mer, assure la connaissance et l’organisation des marchés et gère les aides publiques nationales et communautaires), le référentiel du label « Pêche durable » a été élaboré par une commission composée d’acteurs représentatifs de l’ensemble de la filière pêche, de l’amont à l’aval ainsi que de représentants de l’administration, des ONG, des consommateurs et des scientifiques.
Le référentiel porte sur 36 critères réunis en 4 grandes catégories :
- Ecosystème : les pêcheries labellisées minimisent leur impact sur le stock de poissons ;
- Environnement : les pêcheries labellisées limitent leur usage d’énergies fossiles, trient leurs déchets et polluent peu ;
- Social : les pêcheries labellisées assurent à l’équipage de bonnes conditions de vie à bord, d’emploi, de formation et de sécurité ;
- Qualité : les produits sont frais et leur traçabilité est assurée.
Le label représente certes une avancée, mais il ne faut pas oublier que les mauvaises pratiques demeurent : en 2019, l’UFC Que Choisir dénonce, enquête de terrain à l’appui (https://www.quechoisir.org/decryptage-peche-durable-manger-des-poissons-en-bonne-conscience-n62050/), les mauvaises pratiques de la grande distribution en matière de pêche durable. En effet, 86 % des poissons présents dans les étals de 1 134 grandes surfaces enquêtées sont pêchés selon des méthodes non durables ou dans des stocks surexploités.Le résultat est sans appel : la grande distribution n’a aucune politique d’approvisionnement durable pour les trois espèces étudiées (le cabillaud, la sole et le bar).Dans deux tiers des cas, les mentions obligatoires sont absentes, fantaisistes ou trop vagues. Avec plus de trois poissons sur quatre mal étiquetés, Intermarché, Système U et Leclerc sont les plus mal classés. S’agissant des zones de capture, on relève des mentions vagues du type « Atlantique » ou « Méditerranée ». Or, en l’absence de zone maritime précise, on ne peut pas identifier les poissons provenant de stocks surexploités. Quant à l’information sur les méthodes de pêches, elle est absente pour un poisson sur quatre. Aucun distributeur ne propose en fait de poisson durable, alors que la pêche durable est l’un des moteurs de leur publicité (Intermarché est un excellent exemple). On est clairement dans le marketing et le greenwashing.
En juillet 2019, du requin-renard, espèce menacée et protégée, est proposée en promotion à l’Intermarché d’Argelès-sur-Mer, dans les Pyrénées Orientales. Cette vente a suscité beaucoup d’indignation. En effet, la pêche volontaire d’espèces menacées et protégées est interdite, la vente est autorisée en cas de pêche accidentelle, ce qui arrive bien entendu quand la pêche n’est pas sélective. Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France explique que c’est le côté pervers de la loi de protection : les espèces menacées n’ont pas de protection réelle. Il est en fait très commun de trouver des espèces protégées dans les poissonneries. Intermarché a depuis (théoriquement) cessé la vente de l’espèce menacée, le groupe évoquant de « regrettables initiatives isolées. » La promotion sur le requin renard a été remplacée par des prix cassés sur le thon rouge et l’espadon, deux espèces aussi menacées par la pêche intensive. Intermarché a de nouveau commercialisé du requin en mai 2020.
Vous vous demandez peut-être si les pêcheurs responsables ou les gérants des magasins mettant en vente des espèces menacées ou protégées sont mis en garde à vue, comme les militants de Sea Sherpherd ces derniers mois : la réponse est non, bien évidemment.
Le combat est donc loin d’être fini pour les ONG, comme Greenpeace et Sea Shepherd avec Intermarché, mais aussi avec la marque Petit Navire.
Concrètement, au-delà des engagements des pêcheries, des pêcheurs, etc., il s’agit d’un choix de consommateur : manger du poisson pêché avec des méthodes protectrices de la ressource (lignes, hameçons, filets), diversifier les achats en privilégiant les espèces aux stocks les plus fournis (lieu noir, merlan, hareng, maquereau), proscrire l’achat de poissons des grands fonds, manger moins de poisson.
Il importe, pour terminer, de se souvenir de cette phrase de Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd : « il ne peut y avoir de pêche durable pour 7 milliards d’hommes ».
Sachant que les océans compteront plus de plastique que de poissons en 2050, et que selon Sea Sherpherd (reprenant un titre de Ouest France : https://www.ouest-france.fr/mer/la-vie-marine-sauvage-pourrait-avoir-totalement-disparu-d-ici-50-ans-5899027?fbclid=IwAR2v_TLKUMA8RReCLBPjEtNhx-OOwRMlg_8iO65YmAAoJ3d4o20XJRHvYZc) c’est toute la vie océanique qui aura disparu à cette date, il devient urgent de changer nos habitudes et d’exiger un encadrement beaucoup plus strict des pratiques de pêche.
Je prends l'occasion de ce post pour conseiller les bonnes marques à choisir pour tous ceux qui, comme moi, sont des grands consommateurs de thon en boîte (indispensable dans tout bon pan bagnat qui se respecte...)
https://www.mer-ocean.com/les-conseils-de-greenpeace-pour-consommer-de-thon-durable/
Le travail de sanctuarisation des mers et océans ne peut pas revenir qu'aux ONG
La France doit, au moins pour ses ZEE, utiliser l'arsenal répressif de son droit à l'environnement et mettre en place une législation spécifique pour encourager la pêche durable. A l'échelle mondiale, un ONU réformé ou une nouvelle structure internationale de type organisation mondiale des océans et des mers, devraient réglementer les activités de pêche internationale, dans un nouveau monde équitable.
Un grand merci pour cet éclairage et je suis impatient de lire un post sur la chasse :)