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Petit message à caractère informatif à destination des climato-sceptiques


Avis à toutes celles et ceux qui pensent encore que le réchauffement climatique est une lubie écologiste, un épouvantail agité par quelques chercheurs illuminés appartenant au lobbying vert : j'ai décidé de vous consacrer une nouvelle rubrique périodique !

Je posterai de temps en temps un petit message informatif avec quelques liens et quelques observations climatiques pour dissiper le brouillard qui perturbe votre bonne vision et vous alerter sur l'urgence de la situation.


Au menu du jour, j'ai sélectionné d'abord la neige verte de l'Antarctique : des chercheurs britanniques de l'université de Cambridge ont montré l'apparition d'algues vertes sur les glaces du pôle sud, en lien avec le réchauffement climatique. Ces algues annoncent la création d'un nouvel écosystème qui pourrait modifier la donne dans cette région et attirer de nouvelles espèces et modifier l'équilibre naturel de la région.


Pour continuer, on enchaîne cette fois-ci avec le pôle nord qui bât en ce mois de mai 2020 des records de chaleur. En Sibérie, au-dessus du cercle arctique, il faisait 25,4°C, ce vendredi 22 mai 2020. Cette température se situe tout simplement 25,4 degrés au-dessus de la température normale pour l’époque dans la région, habituellement de zéro degré ! Le Groenland va, lui aussi, probablement battre un nouveau record de chaleur cet été, après avoir raflé l'an dernier le titre de fonte des glaces la plus importante en une seule journée.

C'est bien simple la fonte des neiges estivale a déjà commencé en Arctique avec son corollaire qui risque d'être terrible à terme : l'élévation croissante du niveau des mers.

Les températures moyennes dans la région arctique ont augmenté de deux degrés depuis le milieu du XIXe siècle, soit deux fois plus que la moyenne mondiale.

La fonte des glaciers au Groenland a contribué à l’augmentation d’un centimètre du niveau des mers depuis 2002. et représente 40% de l’augmentation du niveau des eaux...

Mais une autre conséquence néfaste menace la planète car d’énormes quantités de gaz à effet de serre sont piégées sous la glace du permafrost et vont être libérées à mesure que la région se réchauffe.


Je termine avec ce que les chercheurs nomment le nouveau fléau mondial, à savoir la combinaison chaleur-humidité.

L'humidité aggrave les effets de la chaleur pour notre organisme. Nous refroidissons notre corps grâce à la transpiration et cette eau expulsée élimine l'excès de chaleur corporelle et, lorsqu'elle s'évapore, emporte cette chaleur. Le problème dans les régions humides, c’est que ce processus est compliqué puisque l’air est déjà tellement chargé en humidité qu’il ne peut en absorber plus et l’évaporation de la sueur ralentit. Dans les cas les plus extrêmes il peut même s’arrêter, le cœur se réchauffe et les organes commencent à défaillir. Une personne, même forte et en bonne forme physique, reposant à l'ombre, sans vêtements et avec un accès illimité à l'eau potable, peut alors mourir en quelques heures.

Les études montrent que l’humain ne peut pas effectuer d’activités extérieures normales à un bulbe humide (échelle mesurant la combinaison chaleur/humidité)de 32°C, soit un indice de chaleur de 132°F, qui équivaut peu ou prou à 55°C.

Or l'analyse des relevés météorologiques par les scientifiques révèle que sur les trente dernières années , des bulbes humides de 31°C ne se produisant théoriquement que rarement, ont été atteints à 1 000 reprises. Plus marquant, ils ont comptabilisé environ 80 relevés à 33°C alors que l’on pensait cela quasiment inexistant !


Voilà, c'est tout pour aujourd'hui et pour faire un petit clin d'oeil à l'ancienne émission humoristique "message à caractère informatif" de Canal + que certains connaissent, "c'était très intéressant"...(du moins je l'espère pour ceux qui doutent encore du réchauffement climatique et de ses conséquences)

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