Un fable de mon parternel
Un jour sur un continent lointain
Les animaux voulurent redevenir americains
Las d'avoir eu un âne à leur tête
Ils se dirent qu'un éléphant c'est pas plus bête
Un gros éléphant doté d'une blonde crinière
Leur expliqua qu'il avait du savoir faire
Dans la jungle de Brooklynn à Manhattan
De tous les coups fourrés ils connaissaient les arcanes
De tous ses adversaires et surtout des ânes
Les réformes ils mettraient en panne
Voyez disait-il ,de tout le pays je suis le roi
Donnez moi le pouvoir et tout remarchera droit
A tout le monde je donnerai du travail
A condition que les races inférieures s'en aillent
Nous continuerons partout à faire la pluie et le sale temps
Sans nous préoccuper du climat et du changement
Nous continuerons à entretenir la colère des djihadistes
Cela nous permettra de produire notre gaz de schiste
Certains continueront grâce à moi à creuser dans les mines
Ainsi je me glorifierai de leur donner des emplois
Tant pis s'ils continuent à crever des particules fines
Car dans notre jungle au chômage on n'a pas droit
Votez si m'en croyez , n'attendez à demain
Elisez dès aujourd'hui le roi du baratin
Ainsi fut fait et l'éléphant monta sur le trône
Toute la planète en oublia qu'il lui manquait des neurones
Du plus petit au plus grand des mammifères de ce continent
Tous reconnaissaient qu'avec lui la jungle allait de l'avant
Ne s'embarassant d'aucun scrupule ,ne doutant de rien
Tous les animaux ils les traitaient comme des chiens
Dans certaines contrées tous ceux qu'on entendait naziller
De ses méthodes et de son exemple voulaient s'inspirer
Et voilà que soudain un mal répand la terreur
Sur toute la Chine il étend sa fureur
Le coronavirus allait dévaster toute la Terre
C'est à tous les animaux qu'il déclarait la guerre
L'éléphant déclara que son territoire ne risquait rien
Car lui se moquait bien d'un simple rhume des foins
Il était le plus grand et il était le plus fort
Et tout le reste des animaux était dans leur tort
Comme il ne se préoccupait que de ses sujets
Tout le reste de la planète pouvait bien crever
Lui sur son grand territoire entouré d'eau
Il se tamponnait bien que les autres soient au bord du chaos
Quand on lui annonça un matin l'arrivée du Covid
On s'aperçut alors que ce n'était pas un caïd
Tous les animaux de son pays comprirent avec effroi
Que sur toutes les espèces la Planète fait la loi
Et que pour se venger d'un gros éléphant qui faisait le malin
Elle s'en remit à un tout petit qu'on nomme pangolin
Le double âne du Pradet
( aidé de Ronsard et La fontaine)
Joli fable mais qui ne rend pas grâce à l’extrême intelligence et sensibilité de l’éléphant